Durant tout l'été, le stroma d'où émerge l'Oasis fut d'un noir style marée noire.

Deux trains défilaient, se croisant et se recroisant, paradant sans marquer de pause.

 

Le pupitre de commande des explications sonores. Où il fallait bien mettre le doigt dans le trou.

Vue aérienne de la Montagne (pelée) : entrées de tunnels et tranchée.

Le portique alimentaire franchissant les voies de la Mine.

Ce convoi de 3 couverts n'a même pas ralenti. On vous dit pas le souffle, ni le bruit.

Des réservoirs et des tuyaux au-dessus d'un embranchement très particulier.

Ces travailleurs massés sur le quai sont l'espoir et la patience incarnés.

  

Tout le monde l'a dit : il faut un heurtoir !

La friche industrielle est grignottée par des lieux de création et de travail.

Le grand glisseur 6x6 vert entre deux missions.

Un peu trop près de l'ancienne centrale, ces ateliers...

Les silos, réacteurs, ateliers... sont judicieusement placés au centre des voies de transport.

Les déchets sont discrètement déversés dans ce wagon passe-partout.

Imaginons-nous quitter par cette petite gare ce lieu qui pourrait devenir trop attachant...

Au fond, dans le coin, le Dépôt (et le Triage) où aboutissent tous les rebuts.

Dans l'autre coin, documentation, cartes postales et un tronc (pentagonal vert) marqué « Pour que les colles durent, amis donnez ! »

La ReFeRe est un réseau de trains miniatures classique par certains côtés, expérimental par d’autres.

L’échelle est le classique H0, soit 1 :87^ème. Voie et matériel roulant originels sont à l’échelle N (soit 1/160^ème) l’écartement entre les rails de 9mm correspond à une voie réelle, dite étroite.

Les locos et les wagons sont construits sur la base de châssis à cette échelle.

Plus originale est l’option de construire petit à petit un monde purement imaginaire mais cohérent, en l’accompagnant au fur et à mesure d’une histoire adaptée aux aléas de sa réalisation. Ainsi, plusieurs réseaux indépendants construits successivement ont été réunis après coup, virtuellement, par le concept d’archipel d’îlots reliés par des glisseurs.

Plus audacieux, le parti pris de ne pas faire de plan mais de seulement suivre une inspiration générale avec quelques guides en tête (comme le gabarit, les rayons de courbure minimum et les pentes maximum).

L’infrastructure de l’Oasis est constituée d’une épine dorsale en carton (sur laquelle sont installées la Collerie et la Petite chimie) avec des bras en carton qui soutiennent les courbes des voies (ainsi que la montagne). Les bâtiments, les superstructures des matériels roulants, beaucoup d’éléments du décor sont en carton de diverses épaisseurs. Le carton figure très bien le fameux « concrete », concept créé après un long temps d’utilisation de ce matériau. Certaines constructions incorporent des tubes en plastique (notamment des pailles à boire ou des gaines de fil électrique), des emballages ou des contenants (comme les bidons de colle qui figurent les silos de la collerie), des tubes de stylos (les grues vertes) et autres à repérer…

La peinture utilisée est de l’acrylique, appliquée très souvent au mini rouleau. Des effets de surface sont obtenus avec de la sciure, de la poudre de pierre, de la brique pilée.

L’emploi de tous ces matériaux banals et pauvres permet un modélisme fort peu coûteux et très amusant.

Il n’y a pas de secret de fabrication : pour tout connaître de A à Z, en plus du site internet, procurez-vous le livre ReFeRe d’Alain Fraval.